Comment utiliser les IA génératives d'images pour le jeu de rôle

🎲🖼️ Midjourney, Dall-E, Stable Diffusion. Découvrez comment utiliser les IA génératives d’images pour enrichir vos sessions de JDR. 🧙‍♂️🐉

IA génératives et JDR

Depuis l’avènement de l’intelligence artificielle (IA), de nouvelles portes se sont ouvertes dans tous les domaines, y compris celui des jeux de société, et plus particulièrement des jeux de rôle. Récemment, une tendance… intrigante a vu le jour : l’utilisation de l’IA générative d’images pour enrichir l’expérience de jeu de rôle.

Cet article fait suite à un autre paru il y a peu : Comment utiliser ChatGPT pour les jeux de rôle.

Aujourd’hui, tout le monde, y compris vous et moi, peut créer des images époustouflantes en un seul clic, sans avoir besoin de compétences informatiques approfondies. Il n’est plus nécessaire d’être un illustrateur professionnel pour donner vie à votre personnage de rêve, ou une experte en retouche d’image pour créer une photo qui semble plus réelle que la réalité elle-même. Tout cela est possible grâce à des logiciels d’IA tels que Dall-E, Midjourney et Stable Diffusion, qui sont largement utilisés aujourd’hui. Mais comment ces IA génératives d’images peuvent-elles nous aider et nous assister dans nos jeux de rôle ?

L’IA générative d’images, qui utilise des algorithmes pour créer de nouvelles images peut devenir un outil, précieux, utile, pour les MJ, les joueuses et les joueurs. Les scénarios de jeu de rôle sont souvent dépendants de la capacité des joueurs à imaginer un monde, des personnages et des situations. Ici, l’IA générative entre en jeu en créant des visuels qui peuvent accompagner et stimuler cette imagination.

Aujourd’hui, nous allons nous plonger dans ce monde fascinant de l’IA et du jeu pour découvrir ce que cette technologie novatrice peut offrir.

Comme tout au long de l’article nous allons parler d’IA générative, et d’images, peut-être est-il nécessaire de se poser une question, fondamentale : faut-il, ou non, montrer des images en partie de jeu de rôle ? Ou faut-il « juste » (vous apprécierez les guillemets) raconter, imaginer (imaginer, avec la racine « image », que l’on se crée dans sa tête).

Être ou ne pas être, montrer ou ne pas montrer des images pendant les parties de Jeu de Rôle

Le jeu de rôle (JdR) est une activité profondément immersive qui repose sur la narration, l’interaction et l’imagination. Les joueuses et les joueurs sont amenés à explorer des mondes fantastiques, à résoudre des énigmes, à accomplir des quêtes et à se battre contre des adversaires imaginaires. Bref, à vivre une aventure, immersive, narrative, coopérative.

Un aspect essentiel du JdR est la capacité à visualiser mentalement les scènes décrites par la ou le maître de jeu (MJ). Cependant, un débat persistant dans la communauté du JdR concerne l’utilisation d’images pour accompagner le récit. Devrions-nous montrer des images pendant les sessions de jeu, ou faut-il se fier uniquement à la puissance de l’imagination ?

Les avantages de l’utilisation d’images

Il y a plusieurs arguments en faveur de l’utilisation d’images pendant les parties de JdR. Premièrement, elles peuvent aider à établir une compréhension commune de l’environnement et des personnages. Les descriptions peuvent parfois prêter à confusion, et une image peut aider à clarifier la vision du MJ.

Deuxièmement, les images peuvent enrichir l’immersion dans le jeu. Elles rendent le monde du jeu tangible et peuvent aider à instaurer une ambiance spécifique. Une illustration détaillée d’un château sombre et lugubre, par exemple, peut aider à instaurer une atmosphère de suspense et de danger.

Troisièmement, les images peuvent faciliter la tâche du MJ en rendant certaines explications plus concises. Au lieu de décrire minutieusement un objet de quête, le MJ peut simplement montrer une image de celui-ci.

Les inconvénients de l’utilisation d’images

D’un autre côté, l’utilisation d’images peut aussi présenter des inconvénients. L’un des principaux est qu’elle peut entraver l’imagination des joueurs. Le JdR est une activité qui encourage la créativité, et le fait de montrer des images peut limiter la liberté des joueurs à imaginer leur propre version des scènes et des personnages.

De plus, la recherche et la préparation d’images pour chaque session de jeu peuvent s’avérer chronophages pour le MJ. Cela peut également ralentir le rythme du jeu, en particulier si le MJ doit constamment chercher les bonnes images à montrer.

Enfin, l’utilisation d’images peut créer une dépendance visuelle qui rend le jeu moins flexible. Si les joueurs s’habituent à voir des images pour chaque scène, ils pourraient avoir du mal à visualiser des situations pour lesquelles le MJ n’a pas d’image à montrer.

Trouver un équilibre

La question de savoir s’il faut montrer ou ne pas montrer d’images pendant les parties de JdR n’a pas de réponse unique. Cela dépend largement du style de jeu du groupe, des préférences des joueurs, et du type de campagne. Dans certains cas, un mélange d’images et de narration pure peut être le meilleur choix. Les images pourraient être utilisées pour les moments clés, tandis que le reste de l’histoire pourrait être raconté de manière traditionnelle.

L’important est de trouver un équilibre qui maximise l’engagement et l’immersion des joueurs sans entraver leur imagination. Après tout, le cœur du JdR réside dans la création collective d’histoires, qu’elles soient racontées en mots ou en images.

Maintenant qu’on a débattu sur la question, quid de l’utilisation des IA génératives d’images ?

IA génératives en jeu de rôle

Un domaine où l’IA générative a fait des merveilles est la création de personnages. Les personnages jouent un rôle crucial dans l’expérience de jeu de rôle. Leur apparence, leur habillement, et même leurs expressions peuvent aider à définir leur personnalité et leur histoire.

Persos et IA

L’IA générative d’images pourrait révolutionner la création de personnages dans les jeux de rôle en rendant le processus plus personnalisé et immersif. En utilisant des données d’entraînement variées, elle pourrait générer des apparences de personnages uniques basées sur des descriptions ou des préférences spécifiques des joueuses et des joueurs. Cela pourrait aller de la création de visages réalistes à la conception d’équipements personnalisés.

Les joueuses et les joueurs pourraient bénéficier d’une plus grande immersion, car ils seraient en mesure de voir leurs personnages exactement comme ils les imaginent. Ils pourraient également interagir avec leur personnage de manière plus significative, car une représentation visuelle plus réaliste pourrait aider à renforcer leur connexion avec leur personnage. À lire plus haut le débat sur le fait de montrer des images, ou pas, en JdR.

Pour les MJ, l’IA générative d’images pourrait aider à créer des personnages non joueurs (PNJ) variés et détaillés pour enrichir l’histoire. Ils pourraient également utiliser l’IA pour générer rapidement de nouveaux personnages en réponse aux actions des joueurs, rendant le monde de jeu plus dynamique et réactif.

MJ et IA génératives

Les MJ pourraient exploiter l’IA générative d’images pour augmenter l’immersion, la personnalisation et la dynamique de l’histoire dans leurs jeux de rôle.

Pour l’immersion, l’IA pourrait être utilisée pour générer des images visuelles de lieux, de personnages et d’objets de quête basés sur les descriptions du maître de jeu. Ces images permettraient aux joueuses et aux joueurs de visualiser plus précisément l’univers du jeu.

Concernant la personnalisation, l’IA pourrait aider à créer des personnages non-joueurs (PNJ) uniques pour peupler le monde du jeu. Le maître de jeu pourrait fournir à l’IA des directives générales sur le type de PNJ nécessaire, et l’IA générerait un personnage avec son apparence et son équipement.

En ce qui concerne la dynamique de l’histoire, l’IA générative pourrait être utilisée pour créer du contenu en temps réel en réponse aux actions des joueuses et des joueurs. Par exemple, si l’équipe décide de visiter une ville non prévue, l’IA pourrait rapidement générer une image de cette ville et de ses habitants.

Imaginons par exemple un scénario où les PJ entrent dans une forêt enchantée. Le ou la MJ pourrait utiliser l’IA pour générer une image détaillée de la forêt avec ses arbres surnaturels, ses créatures mystiques et ses chemins sinueux. Plus tard, quand les PJ rencontrent un PNJ, une fée de la forêt, le ou la MJ pourrait utiliser l’IA pour générer une image de la fée basée sur sa description. Enfin, si les PJ décident d’explorer un vieux château en ruine dans la forêt, l’IA pourrait générer une image du château et de son intérieur.

IA et objets

Dans l’univers des jeux de rôle (JdR), l’intrigue tourne souvent autour d’objets de quête spéciaux. Le fameux MacGuffin, mais pas seulement : épées enchantées, reliques anciennes, artefacts mystiques. Ces éléments jouent un rôle crucial dans l’histoire et aident à façonner l’expérience du jeu. Traditionnellement, la description de ces objets repose sur les talents narratifs des MJ. L’IA générative d’images pourrait transformer cette dynamique, offrant de nouvelles possibilités pour visualiser ces éléments importants.

Le pouvoir de la visualisation

L’IA générative d’images, alimentée par des réseaux de neurones, est capable de créer des images uniques basées sur des données d’apprentissage. En ce qui concerne les JdR, cette technologie pourrait être utilisée pour générer des représentations visuelles d’objets de quête, offrant une nouvelle dimension d’immersion.

Imaginez un ou une MJ décrivant un ancien artefact, un objet crucial pour l’intrigue. Alors que la description verbale peut donner une idée de son apparence, une représentation visuelle générée par l’IA peut ajouter une couche supplémentaire de détail et de réalisme. Les joueurs peuvent ainsi voir l’objet tel qu’il est conçu par le ou la MJ, ce qui renforce l’immersion et la cohérence de l’histoire.

Personnalisation des objets de quête

L’IA générative d’images offre également la possibilité de personnaliser les objets de quête. Par exemple, si un personnage gagne une épée magique, l’IA pourrait générer une image de l’épée basée sur les spécificités fournies par le MJ, comme les inscriptions magiques, les joyaux incrustés ou le matériau de la lame. Cela permet de créer une expérience plus personnalisée et mémorable pour les PJ.

Voici quelques exemples :

Par exemple, un exemple

Voici un texte que vous pourriez lire ou raconter à vos PJ :

« Il avançait à pas feutrés dans la forêt, attentif au moindre bruit, au moindre mouvement. Il sentait la présence de son loup dans son esprit, comme une flamme chaude et rassurante. Ils étaient liés par le Vif, ce don de magie animale qui leur permettait de partager leurs sensations et leurs émotions. Il savait que son compagnon à quatre pattes le suivait à distance, prêt à bondir en cas de danger. Il n’avait pas peur. Il connaissait la forêt comme sa poche, ses sentiers secrets, ses arbres majestueux, ses habitants sauvages. Il était chez lui ici, plus que nulle part ailleurs. Il cherchait une proie pour son repas du soir, un lapin ou un faisan. Il n’avait pas envie de tuer, mais il fallait bien survivre. Il respectait la nature et ses lois, il ne prélevait que ce dont il avait besoin, et il remerciait toujours l’animal qu’il abattait pour sa chair. Il se sentait en harmonie avec le monde qui l’entourait, un monde vivant et mystérieux, où la magie était partout. »

J’ai inséré ce texte dans Midjourney (en le traduisant d’abord en anglais parce que Midjourney a de la peine avec le français) et en l’adaptant à l’outil avec le jargon, et « hop ».

« Hop », entre guillemets, car il faut quand même un peu apprendre le « jargon » de Midjourney avec tous ces codes. Voici le prompt (=instruction) au complet :

« Envision a scene of a medieval fantasy forest, rich in detail and teeming with life. The protagonist, a man with a deep connection to his wolf companion, moves stealthily through the undergrowth. The forest is dense and lush, with towering trees that reach towards the sky, their leaves a vibrant mix of greens. The man is dressed in simple, rustic clothing, a bow slung over his shoulder. His wolf, a majestic creature with a thick coat of fur, follows at a distance, its eyes alert and watchful. The lighting is soft and dappled, filtering through the canopy above to cast a warm, golden glow on the forest floor. The style should be reminiscent of Robin Hobb’s vivid and immersive storytelling, with a focus on the intricate details of the forest and its inhabitants. The camera should be a high-resolution 16k, with a 16:9 aspect ratio, capturing the scene with a raw, unfiltered quality. –ar 16:9 –v 5.1 –style raw –q 2 –s 750 »

Tadaaaa :

L’éthique dans l’ère de l’IA générative d’images

Tout ça, c’est bien beau, mais. Mais il y a un grand MAIS.

Pour saisir les enjeux, le problème, peut-être faut-il savoir comment ces IA génératives d’images fonctionnent.

Les IA génératives d’images du type Midjourney, mais c’est aussi valable pour le texte ou la musique d’ailleurs, s’entraînent en regardant, en « digérant » des milliards de travaux déjà existants disponibles sur Internet et en apprenant à les reproduire.

L’astuce, le problème, c’est que ces milliards d’images ne sont pas forcément libres de droit. Des entreprises comme Midjourney ont entraîné leur intelligence artificielle avec des images qui appartiennent à des gens qui ont des droits d’auteur dessus et qui n’ont pas forcément envie que leur imagent servent à entraîner l’IA. De plus, cette techno permet aussi de dire à la machine de générer telle ou telle image dans le style de… Vous voyez le souci.

Dans le monde en constante évolution de l’intelligence artificielle (IA), la capacité de générer des images à partir de rien a apporté des avancées significatives dans divers domaines. Oui, mais. Avec ces innovations technologiques viennent de nouvelles questions éthiques.

L’utilisation non autorisée de l’image

Comme vu plus haut, l’un des problèmes éthiques les plus évidents concerne l’utilisation non autorisée de l’image. Si une IA générative est formée sur des images d’individus sans leur consentement, cela pose des questions de respect de la vie privée et du droit à l’image.

C’est un sujet particulièrement délicat lorsqu’il s’agit de célébrités ou d’autres personnes publiques, mais c’est tout aussi pertinent pour l’individu lambda.

Falsification et désinformation

La capacité de l’IA à générer des images réalistes peut également être utilisée de manière malveillante pour créer des images truquées ou fausses. Cela peut mener à la désinformation, à la diffamation, et peut même être utilisé pour tromper l’opinion publique.

Les deepfakes, par exemple, qui utilisent l’IA pour superposer le visage d’une personne sur le corps d’une autre dans une vidéo, sont une préoccupation croissante en termes de sécurité et d’éthique. Coucou Macron dans une manifestation, ou Trump arrêté de force par la police.

Biais et représentation

L’IA est aussi bonne que les données sur lesquelles elle est formée. Si les données d’entraînement ne sont pas diversifiées, l’IA peut développer des biais et produire des images qui ne représentent pas équitablement toutes les parties de la population. Par exemple, si une IA est majoritairement formée sur des images de personnes d’une certaine race, elle pourrait ne pas être capable de générer correctement des images de personnes d’autres races.

Droit d’auteur et propriété intellectuelle

Si une IA génère une image basée sur une œuvre d’art existante, qui possède les droits sur cette nouvelle image ? L’artiste original ? Le créateur de l’IA ? Ou… l’IA elle-même ? C’est une question complexe qui défie nos conceptions traditionnelles de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur.

En ce qui concerne les images générées par l’intelligence artificielle, le droit d’auteur est souvent accordé à la personne qui a créé le modèle d’apprentissage automatique ou le programme informatique qui a produit l’image. Cependant, il y a des exceptions à cette règle. Par exemple, en France, la jurisprudence considère que l’auteur est la personne qui a créé l’œuvre originale qui a servi de base à la création de l’image générée par l’IA.

Je vous laisse lire cet article, édifiant, en anglais : « It’s terrifying » – Greg Rutkowski is the most prompted artist on Stable Diffusion. »

Responsabilité

Enfin, qui est responsable si une IA génère une image offensante ou préjudiciable ? Est-ce le créateur de l’IA ? L’utilisateur de l’IA ? Ou peut-être même l’IA elle-même ? Cette question soulève des défis pour notre compréhension de la responsabilité et de la culpabilité.

En conclusion, alors que l’IA générative d’images continue de se développer et d’innover, il est impératif que nous prenions en compte ces questions éthiques. Un dialogue ouvert et une réglementation attentive sont essentiels pour assurer que cette technologie soit utilisée de manière responsable et éthique. Comme pour toutes les technologies pionnières, il est important de peser les bénéfices potentiels contre les préoccupations éthiques et de travailler à minimiser les risques tout en maximisant les avantages. Bref, comme disait l’autre : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

Les meilleures plateformes d’IA génératives d’images

Il existe plusieurs plateformes d’IA générative d’images qui peuvent transformer une description textuelle en une image réaliste ou artistique. Voici quelques exemples :

Midjourney : Midjourney. Midjourney. Midjourney. Midjourney. Midjourney. Voilà, tout est dit. C’est LA référence en matière de génération d’images en termes de qualité. Actuellement, juin 2023, la plateforme en est à sa version 5.1 (la 5.2 va bientôt débarquer). Midjourney est une IA génératrice d’images qui permet de créer des illustrations à partir d’un texte descriptif en se basant sur l’intelligence artificielle et le machine learning. Le logiciel utilise une base de données d’images pour générer des images en fonction de la requête textuelle. Pour l’instant, pour utiliser Midjourney il faut un compte Discord. Pour l’instant. Et il faut payer un abonnement mensuel de 10 ou 30 euros, à choix selon la quantité d’images mensuelles désirée. Pour l’instant. La plateforme aimerait bien (à nouveau) offrir des possibilités gratuites, ainsi qu’une plateforme indépendante qui ne nécessiterait pas de passer par Discord pour générer des images. Pour l’heure, il faut donc passer par Discord et le serveur Midjourney pour générer des images. Le fameux /imagine.
Stable Diffusion : également balèze, comme Midjourney. Stable Diffusion est un modèle d’apprentissage automatique permettant de générer des images numériques photoréalistes à partir de descriptions en langage naturel. Le modèle peut également être utilisé pour d’autres tâches, comme la génération d’une image améliorée à partir d’une esquisse et d’une description textuelle.
Leonardo IA : la « concurrence » à Midjourney. « Concurrence » entre guillemets, car, à mon avis, Midjourney reste bien meilleur. La seule différence est que la plateforme Leonardo IA est gratuite, mais il faut demander une invite. Leonardo IA est toutefois clairement destiné pour du JDR car ses moteurs, ses modèles de génération d’images sont très orientés JDR : RPG 4.0, Spirits Creatures, Character Generation, Shields, Amulets, etc.
Scenario IA : comme Leonardo, Scenario est véritablement orienté JDR. On peut y créer tous les éléments trouvés dans les JDR : trésors, objets, armes, persos, lieux. Le tout fait très jeux vidéo. La plateforme est gratuite et très facile d’utilisation. Mais côté quali, il faut toutefois noter qu’on est (bien) loin de Mijourney.
Dall-E 2 : la seconde référence en matière de génération d’images réalistes à partir de texte, créée par OpenAI. Si vous avez un compte ChatGPT vous pouvez également utiliser cet outil. À noter toutefois que le nombre d’images est limité sur une certaine période.
Bing Image Creator : l’outil de Bing, créé par Microsoft, qui permet de générer des images à partir de texte ou de dessins.
Nightcafe : le générateur d’images abstraites 100% gratuites avec un quota journalier, qui utilise l’IA pour transformer une phrase en peinture.
Lexica.art : l’un des meilleurs générateurs d’images abstraites (gratuit), qui utilise l’IA pour créer des œuvres d’art à partir de mots-clés.
Generated.photos : le générateur de photos réalistes de personnes, qui utilise l’IA pour créer des visages humains à partir de zéro.
Crayion : ou Dall-E mini, l’alternative 100% gratuite aux autres générateurs de visuels, qui utilise l’IA pour créer des images à partir de texte ou de dessins.
JasperArt : un des outils de Jasper IA, spécialisé dans la création d’art, qui utilise l’IA pour générer des images à partir de texte ou de dessins.
Deep Dream Generator : un autre outil pour les amateurs d’art, qui utilise l’IA pour transformer des images en œuvres d’art surréalistes.
Adobe Firefly : La Suite Adobe propose son propre générateur d’art IA qui permet de créer des images, des dessins vectoriels, des vidéos et des compositions 3D à partir de textes. Il s’agit d’une méthode de création totalement inédite avec Adobe Firefly. Mais surtout, au contraire de la plupart toutes les plateformes ci-dessus, Adobe Firefly ne viole pas les droits d’auteurs puisque les images ainsi créées sont générées avec l’accord de leur auteurs. Il s’agit par conséquent d’une IA générative éthique. Dans un avenir proche, l’IA Firefly sera intégrée à la version commerciale de Photoshop, un outil essentiel pour de nombreux professionnels de l’image. Grâce à cette évolution, ils pourront recomposer des photographies avec un effort minimal en s’aidant de l’IA.

Bref, vous l’aurez compris, mon petit chouchou reste Midjourney ! Et justement, parlons-en plus en détail.

Midjourney est un générateur d’images qui permet de créer des illustrations à partir d’un texte descriptif, en se basant sur l’intelligence artificielle et le machine learning. Le logiciel est édité par un laboratoire de recherche indépendant, Midjourney, qui explore de nouveaux médias de pensée et étend nos pouvoirs imaginatifs. Midjourney est disponible en bêta ouverte depuis juillet 2022 et compte déjà près de 10 millions de membres sur son serveur Discord.

Pour l’instant, en juin 2023, pour utiliser Midjourney, il vous faudra rejoindre un groupe sur Discord. Voici les étapes à suivre :

Rendez-vous sur le site web de Midjourney,
Cliquez sur le bouton « Join the Beta », afin de rejoindre le serveur Discord dédié,
Sélectionnez ensuite l’un des salons nommés « newbies » (débutant, en français),
Dans la zone de discussion, tapez la commande « /imagine », puis rédigez une courte description (aussi appelée prompt) de l’image que vous souhaitez créer,
Appuyez sur la touche Entrée, puis patientez quelques instants pour voir apparaître 4 illustrations liées à votre prompt. Sous cette galerie de 4 images vous allez voir apparaître des U1, U2, U3 et U4, ainsi que des V1-V4. U, pour Uspcaler. Autrement dit, « extraire » l’une ou l’autre image. Les chiffres indiquent l’image souhaitée : 1 au coin en haut à gauche, 2 coin haut droit, 3 coin bas gauche et enfin 4 coin bas droit. Les V indiquent la possibilité de lancer une variante de l’image choisie. Vous pouvez également relancer la demande à Midjourney pour que la plateforme vous propose 4 nouvelles images en cliquand sur le petit picto « relance, refait » tout à droite. Une fois « upscalée », extraite, vous pouvez alors télécharger l’image au format PNG.

Par défaut, les images générées sont au format carré (1:1). Pour changer le format (2:3, 16:9, 3:2, 4:5, etc.), saisissez la commande suivante : –ar [ratio de votre choix]. Par exemple, pour obtenir une image au format 16:9, tapez –ar 16:9 après votre prompt.

Attention à bien saisir : dashdash (–)ar (le tout collé), puis ensuite avec un espace la dimension de l’image.

Quels sont les tarifs de Midjourney ?

Midjourney proposait un mode gratuite avec 25 images gratuites, mais depuis le mois de mai, à la suite d’abus, la plateforme a retiré ce modèle. Elle réfléchit toutefois à le réintroduire.

Pour l’instant, Midjourney coûte entre 10 et 30 $ par mois, selon le nombre d’images générées souhaitées. La plateforme est en train de plancher sur une offre super-pro à… 120 $ par mois, avec une rapidité de génération 2x supérieure (pour l’instant, il faut compter entre 30 secondes et 1 minutes)

Quelles sont les applications possibles de Midjourney ?

Outre les utilisations pour le JdR, comme explicité plus haut, Midjourney est un outil d’intelligence artificielle unique qui a su captiver l’attention du monde de la tech. L’application est particulièrement populaire pour sa capacité à générer de l’art détaillé à partir de simples prompts écrits. Mais ce n’est pas tout : Midjourney peut aussi être utilisé pour :

Créer des logos, des affiches, des flyers ou des couvertures de livres,
Illustrer des articles, des livres ou des jeux vidéo,
Stimuler sa créativité et son imagination,
S’amuser et découvrir les possibilités infinies offertes par l’IA.

Midjourney est donc un outil innovant et ludique qui ouvre la voie à de nouvelles formes d’expression artistique et visuelle. Si vous êtes curieux de voir ce que l’IA peut créer à partir de vos mots, n’hésitez pas à rejoindre la bêta et à partager vos créations avec la communauté Midjourney !

La liste ultime des commandes de Midjourney : Un guide complet

Midjourney est l’une des plus puissantes IA génératives d’images. Grâce à son large éventail de commandes, vous pouvez affiner votre processus de génération d’images et ajuster les paramètres. Mais il faut maîtriser tout un jargon spécifique qui peut peut-être refroidir et freiner au tout début quand on ne le connaît pas.

Dans ce guide complet, nous allons nous plonger dans la liste ultime des commandes Midjourney, en vous fournissant les connaissances nécessaires pour maîtriser cet outil puissant.

Les commandes Midjourney permettent d’interagir avec le bot IA Midjourney sur Discord pour générer des images et modifier les paramètres par défaut. Ces commandes peuvent être utilisées dans n’importe quel canal de bot sur les serveurs Discord privés, où le bot IA Midjourney est autorisé à opérer, ou par le biais de messages directs avec le bot lui-même, ce qui est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus pratique puisqu’on a alors accès à sa propre galerie personnelle.

En plus des questions de dimension de l’image, aspect ratio, ar, vues plus haut, voici les commandes de base de Midjourney que vous utiliserez régulièrement sur Discord. Familiarisez-vous avec ces commandes de base pour améliorer votre expérience avec l’IA :

/imagine (par exemple, /imagine des gaufres et des crêpes) : La commande principale pour générer des images à partir d’invites textuelles.
/help : Affiche des informations et des conseils utiles sur le robot Midjourney.
/info : Affiche des informations sur votre profil.
/subscribe : Permet de s’abonner au bot Midjourney.
/fast : Passe en mode Fast, qui génère des images plus rapidement, mais qui peut entraîner une moindre cohérence et des coûts moins élevés.
/relax : Passe en mode Relax, qui génère des images plus lentement mais sans frais.
/show : Ravive toute image précédemment générée en utilisant son ID de travail.
/private : Définit vos tâches de génération d’images comme étant privées.
/public : Rend toutes vos tâches à nouveau visibles publiquement.
/prefer : Vous permet d’accéder à des paramètres tels que les options personnalisées de Midjourney.

Bien que la commande principale que vous utiliserez soit la commande /imagine, la compréhension des autres commandes de base peut vous aider à naviguer et à optimiser votre expérience avec Midjourney.

Quelque paramètres

Les paramètres sont des entrées essentielles ajoutées à la fin de la commande /imagine pour modifier le processus de génération d’images. Voici les paramètres les plus couramment utilisés :

-beta : Algorithme expérimental de génération d’images.
-hd : Un algorithme plus ancien pour générer des images de plus haute résolution.
-aspect/-ar : Génère des images avec un rapport d’aspect spécifié.
-w : Définit la largeur de l’image.
-h : Définit la hauteur de l’image.
-seed : Définit la valeur de la graine pour la génération de l’image.
-sameseed : Applique la même valeur de semence à toutes les images générées.
-no (par exemple, -no plants) : Exclut un élément spécifique de l’image.
-iw : Définit le poids de l’invite de l’image.
-stylize : Détermine la force du style de l’image.
-q : Règle la qualité de l’image.
-chaos : Contrôle le caractère aléatoire de l’image.
-fast : Génère des images plus rapidement, avec moins de cohérence et à moindre coût.
-stop : Arrête le processus de génération d’images.
-video : Enregistre une vidéo de la progression de la génération d’images.
-v <1 ou 2> : Utilise un algorithme plus ancien pour la dernière amélioration.
-uplight : Utilise l’upscaler « light » pour la génération de l’image.

Les commandes Stylize déterminent le style artistique de l’image générée. Utilisez les valeurs suivantes pour contrôler le degré de stylisation :

-s 625 : Moins artistique.
-s 1250 : Moins stricte mais visuellement attrayante.
-s 2500 : valeur par défaut de la stylisation.
-s 20000 : permet à la stylisation de prendre le dessus.
-s 60000 : stylisation maximale.

Commandes de qualité

Les commandes de qualité affectent le temps de génération et la qualité de votre image. Utilisez ces valeurs pour ajuster l’équilibre entre la vitesse et la qualité de l’image :

-q 0.25 : 4x plus rapide, résultats plus grossiers, moins cher.
-0,5 : 2 fois plus rapide, moins détaillé, moins cher.
-q 1 : Valeur par défaut pour la qualité de l’image.
-q 2 : 2 fois plus lent, plus détaillé, plus cher.
-q 5 : Réglage expérimental de la qualité.

Petites autres astuces

Quelques petites autres commandes et astuces sur Midjourney :

–repeat (puis un chiffre ensuite, toujours avec un espace) : vous permet de ressortir plusieurs fois à la suite des images avec le même prompt
/describe : vous permet d’uploader une image que vous avez choisie de votre disque dur (ou de votre appli de photos sur votre portable). L’IA vous proposera ensuite 4 variantes, avec à chaque fois 4 images. /describe est sans conteste ma fonctionnalité préférée !
–c (puis un chiffre ensuite, toujours avec un espace, entre 1 et max 100) : déjà vu plus haut, « c » pour « chaos », autrement dit, la plus ou moins grande liberté que vous autorisez à Midjourney de prendre avec votre prompt. Si vous n’indiquez rien, l’IA va tenter de suivre votre prompt à la lettre. Avec un –c 10 ou –c 50 Midjourney va prendre des libertés et partir dans des explorations souvent cocasses, toujours surprenantes, parfois intéressantes. Un petit conseil : indiquez dans votre prompt –repeat 3 et –c 10. Ainsi, toutes les répétitions seront à chaque fois différentes.
La communauté : en ayant accès à Midjourney vous pourrez y voir sur le site midjourney.com votre galerie à vous, mais également le top de la communauté. Et si une image vous branche, vous pourrez même copier le prompt et essayer de votre côté.

Enfin, cet article a été publié début juin 2023. La V5.1 de Midjourney est sortie il y a quelques semaines, et la V6 est attendue pour dans quelques semaines, avec de meilleures résolutions et du langage d’instruction plus naturel. On se réjouit de découvrir ça et voir comment cela pourra changer pour nos parties de jeu de rôle !

Et toute, toute dernière chose. Oubliez de faire afficher du texte sur vos images. Pour l’instant l’IA est totalement incapable de le faire. Des lettres pourraient apparaître, mais les mots n’auront aucun sens. Mais. Midjourney a annoncé y travailler. Ils espèrent pouvoir y arriver avec la V7…

Rencontre avec Jean-Luc, MJ utilisateur d’IA génératives

Dans mon entourage, je connais Jean-Luc, un autre MJ (à Pathfinder 2), qui s’est lancé dans l’utilisation des IA génératives d’images en JdR. Je lui ai posé quelques questions.

Andariel : Bonjour Jean-Luc, merci de prendre le temps de répondre à nos questions aujourd’hui. Pour commencer, peux-tu nous expliquer comment tu utilises l’IA générative d’images dans ton rôle de MJ ?

Jean-Luc : Bonjour Andariel, c’est un plaisir. Pour faire simple, j’utilise l’IA générative d’images pour aider à visualiser divers éléments du jeu. Que ce soit pour créer des personnages, des objets de quête ou même des lieux, cette technologie ajoute une dimension visuelle à l’histoire que je raconte. Voire des énigmes visuelles à résoudre pendant les parties.

Andariel : Cool. Peux-tu nous donner un exemple concret de la façon dont tu as utilisé cette technologie récemment ?

Jean-Luc : Bien sûr. Récemment, dans une de nos campagnes, les joueurs devaient retrouver un artefact perdu. Au lieu de simplement décrire l’objet, j’ai utilisé l’IA pour générer une image de l’artefact. Cela a permis aux joueurs de voir précisément à quoi ressemblait l’objet qu’ils cherchaient. Et donc de se l’imaginer. Et donc de s’inventer plein d’histoires délirantes dessus !

Andariel : Wow, immersif ! Mais dis-moi, est-ce que l’IA générative d’images présente-t-elle des défis ?

Jean-Luc : Ben oui. Bien que l’IA puisse créer des images impressionnantes, je dois reconnaître qu’il y a parfois un décalage entre ce que j’imagine et ce que l’IA produit. Et la qualité du rendu final n’est pas toujours top top.

Andariel : Envisages-tu d’autres applications pour l’IA générative d’images dans les jeux de rôle ?

Jean-Luc : Oui, définitivement. Au-delà de la génération d’objets, je vois un potentiel énorme pour créer des personnages et des environnements en temps réel. Imagine pouvoir générer une image du dragon que les joueurs rencontrent, adaptée aux actions spécifiques qu’ils ont prises. Cela pourrait vraiment révolutionner la façon dont nous jouons. Et la suite pourrait débarquer rapidement ! Vidéo, audio, tout ça généré par IA. Imagine, tu pourrais avoir un PNJ rencontré qui serait « incarné » par l’IA. Pardon, je corrige. « Qui sera ». Parce que cette tech est en train d’être développée, d’être mise à disposition. D’ailleurs, est-ce que tu connais la toute récente appli character.ia ? C’est une app qui te permet de converser avec une personnalité, réelle ou fictive, historique ou littéraire, pour voir comment elle répond à tes questions. Un « pur » PNJ. J’ai essayé et c’est vraiment bluffant. J’ai discuté avec Dracula, et ses réponses étaient aussi cohérentes avec le personnage que… loufoques.

Andariel : Wow, c’est ouf ! Non je ne connaissais pas, merci pour le lien. Je vais essayer. Je me réjouis sérieusement de voir comment cette technologie continuera à évoluer avec, pour, dans les jeux de rôle. Merci, Jean-Luc !

Jean-Luc : Merci à toi, Andariel. C’était un plaisir de partager ma passion pour l’IA et les JdR. Je reviendrai.

Et encore un truc…

Nous avons encore un truc pour vous. Enfin, quatre, pour être plus précise.

RPG prompt Builder for Midjourney

RPG prompt Builder for Midjourney est une plateforme extrêmement pratique et efficace qui vous permet de choisir et de cliquer sur vos éléments nécessaires pour votre partie, persos, environnements, créatures.

Le plateforme, gratuite, vous sort alors automatiquement un prompt qu’il vous suffit de copier-coller dans votre serveur Discord Midjourney, et ça marche aussi avec Leonardo. Mieux, RPG prompt Builder for Midjourney vous propose un lien qui accède directement au serveur. Super pratique, super efficace !

Promptbase

En plus de l’app character.ia dont Jean-Luc nous a parlé, il y a également l’excellente plateforme Promptbase qui vous permet d’acheter pour une poignée d’euros des prompts déjà faits. Voire vendre les vôtres ! Il vous « suffit » ensuite de copier-coller le prompt et de l’insérer sur votre plateforme d’IA génératives d’image préférée.

Allez jeter un œil à celui-ci : Sets Of Objects For RPG Games qui ne coûte que 4 dollars.

Ou mieux, faites une recherche avec le term : « RPG » et vous pourrez y découvrir une véritable mine d’or de prompts proposés, vendus. Cartes, persos, artefacts, tout y est !

DNSR

DNSR est un serveur Discord extrêmement intéressant et utile et pratique sur Discord. Il vous suffit de demander une invite pour le rejoindre, et c’est gratuit. Avec la commande /design vous allez pouvoir entrer un mot ou une phrase et le serveur vous posera ensuite plusieurs questions pour affiner le prompt final que le serveur va créer pour vous. Photoréaliste, ou pas ? Cette couleur, ou une autre ? Ce fond, ou un autre ?

Le serveur vous offre quelques prompts quotidiens gratuits. Si vous en désirez plus, il vous faudra débourser entre 5 et 9 euros par mois selon le plan désiré.

Mais franchement, DNSR est vraiment pratique, surtout quand on ne maîtrise pas tout le jargon des IA génératives d’images ou quand on n’a pas trop d’idées sur l’image recherchée. DNSR peut ensuite directement générer l’image en interne pour vous. Mais pour avoir essayé, je préfère quand même copier-coller le prompt ainsi obtenu sur Midjourney ou Leonardo. Le rendu est bien meilleur.

ChatGPT et IA génératives d’images

Passer par ChatGPT pour lui demander de créer des prompts pour les IA génératives d’images est une excellente astuce ! Et mieux, je vous en parlais l’autre jour, si vous avez craqué (comme moi) pour la version premium payante de ChatGPT, vous donnant accès à ChatGPT-4, à la recherche sur le net via Bing et aux très, très, très nombreux et super pratiques plug-in (non, je ne suis pas payée par OpenIA pour faire de la pub pour la version premium !), parmi toute l’armada de ces plug-ins, il en existe une qui va générer vos prompts pour les IA génératives d’images. Et elle est vraiment excellente !

Il s’agit de Photorealistic. Franchement, je crois que c’est le plug-in que j’utilise le plus souvent sur ChatGPT ! Vous insérez un mot, une phrase, et le plug-in vous « traduit » le tout pour le transformer en prompt de ouf à utiliser ensuite dans votre logiciel préféré.

Plans, artefacts, objets, persos, énigmes, les potentiels de cet outil, de ces outils, de ces IA génératives sont illimités !

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Article écrit par Andariel, chroniqueuse et rôliste (JDR, GN) queer qui se consacre au jeux de rôle, aux jeux narratifs et aux sujets LGBTQ+. Elle s’implique pour valoriser la présence des personnes marginalisées dans l’industrie du jeu.

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